INFO 863 EL-KANTARA
Le village d’EL-KANTARA, à 519 mètres d’altitude, surnommé la porte du sud ou encore dénommé par Eugène FROMENTIN la porte d’or, est situé entre Batna (à59 km) et Biskra (à150 km). La région d’El-Kantara est incluse dans la partie occidentale du massif de l’Aurès.
A la tête d’une expédition partie de BÔNE, le général VALEE prit Constantine le 13 octobre 1837. Les Hauts plateaux de cette province, resserrés par le rapprochement de l’Atlas tellien et de l’Atlas saharien sont morcelés par quelques petites arêtes montagneuses en une série de cuvettes juxtaposées. Les centres de colonisation jetés au milieu des steppes arides jalonnent comme des oasis les routes qui mènent à la zone bordière de l’Aurès, un peu plus humide, par suite un aride. C’est cette zone bordière de l’Aurès que vit apparaître les premiers colons français dont :
– EL-KANTARA : Oasis et caravansérail mentionnés au milieu du 19e siècle. Douar issu du territoire de la tribu des Sahari délimité par décret du 27 juillet 1870 et constitué en quatre douars : Bitam, El-Kantara, El-Ouitaïa et M’Doukal. Il est transféré de la commune indigène de Biskra à la commune mixte d’Aïn-Touta par arrêté du 18 décembre 1886. Il est érigé en centre municipal par décret du 29 mai 1946 puis en commune par arrêté du 12 janvier 1957
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité du massif des Aurès, peuplée en 1960 de 4 281 habitants dont 38 Européens.
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Jean-Claude ROSSO
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