Le tweet dit :
Je n’ai pas besoin qu’on m’explique quelles sont les menaces qui pèsent sur la France, il y a bien longtemps que je les ai identifié et que j’essaie d’alerter mes compatriotes sur le sujet, en l’ayant payé au prix fort.
Nous sommes d’ailleurs de plus en plus nombreux dans ce cas, à nous exposer, sans filets, à visage découvert, en payant la lourde facture de cette liberté de parole dont beaucoup ignorent le véritable montant, dans l’espoir de faire des émules et d’ouvrir les yeux d’une majorité d’entre nous.
Ce dont j’ai besoin, c’est de savoir que ce sacrifice n’est pas vain, qu’il est considéré par ceux qui décident de se présenter face aux électeurs pour ce qu’il est, en réalisant que cette résistance dépasse largement le champ du simple militantisme.
Ce dont j’ai besoin, c’est que ces personnalités politiques comprennent que rien ne peut justifier de se soucier prioritairement de leur parti, qui n’est jamais qu’un simple appareil politique, un moyen d’accéder au pouvoir, et de permettre le triomphe de nos idées dans l’intérêt supérieur de la nation.
J’ai besoin de savoir que l’alliance des droites a été prise en compte pour ce qu’elle est : une volonté d’une majorité des électeurs qui n’arrivent pas à comprendre pourquoi, dans le camp de gauche, ils sont capables de créer les patchworks les plus improbables pour gagner les élections, face à l’entêtement des égos du camp adverse qui préfère leur laisser les clés du pays plutôt que de sacrifier leurs petites ambitions personnelles.
À ceux-là je veux juste leur rappeler qu’il y a des gens qui sacrifient tout pour leur permettre d’avoir plus d’audience, plus de visibilité, plus de voix, en espérant qu’ils comprennent l’impérieuse nécessité de faire passer la France avant tout le reste, car c’est pour la France que nous nous battons, que nous espérons qu’aucune hache de guerre ne soit plus jamais déterrée, jusqu’à la victoire, et ce quel que soit le candidat qui sera le mieux placé pour accéder à la présidence de la république et mettre fin au massacre.
Alors j’espère, comme une majorité d’entre nous, que cette fois le message sera entendu.
Sébastien Jallamion
