La découverte accablante

Les analyses menées dans le cadre de cette enquête préliminaire ont révélé une contamination d’une ampleur stupéfiante, où les microplastiques imprègnent les sources mêmes de ces eaux prétendument pures. Comment Nestlé, ce colosse aux pratiques opaques, a-t-il pu laisser ses décharges sauvages souiller ainsi les nappes phréatiques ? L’ironie est cruelle : ces particules invisibles, fruits d’une pollution industrielle débridée, transforment chaque gorgée en un cocktail toxique, bien loin des promesses de santé minérale.

Les responsabilités évidentes

Nestlé Waters, fidèle à sa réputation de prédateur environnemental, feint l’innocence tandis que les preuves s’accumulent comme des déchets dans un océan. Les décharges illégales, ces legs empoisonnés d’une gestion cupide, ne sont que la pointe émergée d’un iceberg de fraudes et de mensonges qui gangrène l’entreprise depuis des décennies. On s’interroge sur le temps qu’il faudra encore pour que les autorités, souvent complaisantes, imposent enfin une sanction à la mesure de ces crimes sanitaires.
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Les conséquences pour les consommateurs

Au-delà du scandale écologique, c’est la santé publique qui trinque, car ces microplastiques « incommensurables » s’insinuent dans nos organismes avec une perfidie insidieuse, potentiellement cancérigènes et perturbateurs endocriniens. Nestlé, ce bienfaiteur autoproclamé, nous vend du rêve embouteillé tout en nous servant du poison : une leçon amère pour ceux qui croient encore aux vertus des multinationales.
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Des amendes dérisoires et gestion étatique mafieuse

Nestlé a été condamné 115 fois aux États-Unis, pour un total de 20 millions de dollars dont 3 infractions liées à la protection des consommateurs, 41 liées à l’environnement et 47 à la sécurité. En Europe, pour avoir vendu sous le nom d’eau minérale des eaux contaminées puis filtrées, Nestlé a été condamné à une amende de 2 millions d’euros en échange de l’impunité et de la fin de l’enquête.
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Cette fraude de 3 milliards de dollars, qui a duré plus de quinze ans, s’est déroulée au moins depuis 2022 avec la bénédiction d’Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, qui a refusé de se présenter devant la commission d’enquête du Sénat le 8 avril. Banquier chez Rothschild, Emmanuel macron avait conseillé en 2011 Nestlé pour le rachat de la division nutrition de Pfizer. Une opération juteuse pour le futur candidat à la présidentielle grâce à ses liens avec l’ex-patron du groupe suisse Peter Brabeck.

par Yoann