25 Septembre 2013 Hommage aux Harkis à La Londe Les Maures

Communication de l’Association « Nous autres à La Londe »


Crédit Photos : Michèle Laumet

"Ce matin 25 septembre 2013 nous avons rendu un très bel hommage à nos amis HARKIS.

A 10h 30 nous sommes tous arrivés devant notre stèle qui avait été particulièrement bien entretenue par les deux agents du CTM en charge du cimetière.
Un palmier qui était mort avait été remplacé, les deux buis changés également, et surtout l’endroit était, bien propre avec de graviers blancs étalés devant la stèle. Merci à Monsieur le Maire et au Conseil Municipal pour cette preuve de soutien à tous nos adhérents.

Monsieur TREDICI Georges notre Président a fait un discours empreint d’émotion pour ces harkis fidèles à leurs pays la France. Comme les pieds noirs ils ont dû quitter leur terre natale parfois au péril de leurs vies.

Monsieur le Maire accompagné d’un petit fils de Harkis à fait lui aussi un beau discours rassembleur en présence d’une belle assemblée et du Conseil Municipal.

Nous avons respecté une minute de silence pour mémoire aux disparus.
Une Marseillaise et le chant des africains ont retenti dans le cimetière.

Nous nous sommes quitté pour nous rendre au monument aux morts pour un nouvel hommage en présence des drapeaux et des harkis maintenant âgés mais très décorés.

Un représentant des harkis a fait un discours pour retracer leur arrivée en métropole.

La municipalité nous a offert un vin d’honneur pour clôturer cette matinée d’hommage qui a été bien célébré dans notre commune."

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25 Septembre 2013. La Londe

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Vos commentaires

  • Le 4 octobre 2013 à 19:24, par Chérif Lounes En réponse à : A quoi servent les cérémonies du 25 Septembre 2013 ?

    Voilà 50 ans, en même temps que les pieds noirs, des familles entières d’algériens sont arrivées en France.
    On les appelle les français musulmans rapatriés d’Algerie. Des milliers d’anciens supplétifs de l’armée, pris dans la tourmente de la guerre d’Algerie, ont échappé aux massacres et ont échoué dans des camps éloignés de tout village et de toute urbanisation. Ils ont vécu pendant des années dans ces camps sensés être provisoires. Des enfants vont y grandir, d’autres vont y naître et beaucoup d’entre eux en plus des souffrances dues aux conditions de vie, de l’isolement, du racisme et de la discrimination ne vont pas avoir la chance d’étudier. Mais, grâce à Dieu, de nombreux jeunes ont pu échapper aux errements auxquels pousse le désespoir.
    Aujourd’hui, la communauté Harkie attend toujours une véritable reconnaissance de son abandon, de son sacrifice, de son drame. De nombreux anciens nous ont quitté et nous quittent de plus en plus sans jamais obtenir justice.
    Dans ces conditions, à quoi ça sert de célébrer le 25 septembre sans les harkis et où prolifèrent la récupération et le clientélisme ?
    N’est-il pas préférable de faire de ce jour, loin de toute cérémonie, un moment de pensée et de recueillement par le silence en mémoire de tous ces disparus, harkis et pieds noirs, les laissés pour compte de l’histoire de France.
    Paix à leurs âmes.