Tribune de Fabrice Rousselot, directeur de la rédaction de Libération, sur les élections de 2014.
La presse a évidemment un rôle à jouer pour permettre de mieux décrypter ces deux scrutins.
A croire les dépresso-pessimistes de tous bords, il faudrait se résigner. […] 2014 sera donc une catastrophe autoproclamée, avec la perspective d’élections sanctions qui vont radicalement changer le paysage politique. Le Front national, nous dit-on, va se faire les dents sur les municipales, en faisant élire une partie de sa « nouvelle garde » relookée. Quant aux européennes, elles vont définitivement sacrer Marine Le Pen, qui pourrait son parti comme le premier de France, dans un vote défouloir irrémédiable.
Aujourd’hui, le chef de l’Etat a l’impérative nécessité de rétablir la confiance, pour éviter que les déçus du hollandisme ne se laissent entraîner par les sirènes populistes et nationalistes. Les Français doivent enfin pouvoir se raccrocher à un projet. […]
Malgré les efforts renouvelés de Marine Le Pen pour faire penser le contraire, le Front national ne sera jamais un parti comme les autres, et ne doit pas intégrer le champ de la droite institutionnelle.
La droite, de son côté, va devoir trancher très rapidement une question primordiale. Divisée plus que jamais entre des barons aux dents de plus en plus longues, l’UMP doit affirmer haut et fort dans les prochains jours qu’elle rejette tout accord avec le Front national aux municipales, et faire passer un message clair auprès de ses élus locaux. […]
La presse a évidemment un rôle à jouer pour permettre de mieux décrypter ces deux scrutins. Faire valoir les véritables enjeux locaux et européens et éviter de tomber dans les querelles de clocher ou de personnalités vaines et inutiles. Donner la mesure également du danger qui verrait le dépit actuel à ce point instrumentalisé qu’il déboucherait sur le choix néfaste du repli sur soi et de l’intolérance. Une forte poussée de l’extrême droite ce printemps porterait gravement atteinte à l’image et aux valeurs de la France. Chacun doit le comprendre dès maintenant. Après, il sera trop tard.
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Vos commentaires
# Le 17 janvier 2014 à 22:23, par schell En réponse à : Une forte poussée de l’extrême droite ... » (Libé)
La presse (donc, la gauche) a tout intérêt à s’opposer à tout accord UMP-FN. L’UMP, pour complaire à ses amis de gauche va donc s’opposer à tout accord local. Il faudra qu’on nous explique pourquoi « le Front national ne sera jamais un parti comme les autres ».
# Le 18 janvier 2014 à 09:57, par Menhir En réponse à : Une forte poussée de l’extrême droite ... » (Libé)
Ah ! Ah ! Quelle est bonne ! La presse (Donc la gauche), comme le Figaro et Paris Match quoi ! Et le FN ? Hein, le FN ? Il s’ra jamais un parti comme les autres ? C’est les mêmes mirontons qu’ailleurs. Ils mènent à la chataigne toute une équipe de lopes qu’ils laisseront tomber comme les autres en moins d’un quart de plombe au résultat des courses... empapaoutés qui s’ront avec les claouis dans le porte-pipe.
# Le 18 janvier 2014 à 13:04, par NJ_Publication En réponse à : Une forte poussée de l’extrême droite ... » (Libé)
l’utilisation massive de l’argot présente un indéniable caractère d’originalité ! ceci dit, il serait bon quelquefois de proposer aussi la traduction !!! mdr !
# Le 18 janvier 2014 à 14:10, par Menhir En réponse à : Une forte poussée de l’extrême droite ... » (Libé)
Baste, mon cher Marc, dans la haute de banlieue, on sait aussi jacter le dé-châtier. Il n’y a pas 24 heures, lors d’une conversation amicale, tu as trouvé que j’étais plus Nanard que politisé avec des opinions bien construites. Bien construites, elles le sont, mais dans le contexte du social dans lequel j’ai été élevé, c’est à dire, dans la rue, au ras du bitume. J’ai été vacciné au sirop de la rue. Notre mer-diterranée à nous, elle n’était pas au bas de Santa Cruz. Elle se trouvait dans les carrières de sable de Gennevilliers, là maitenant où se trouve le port sur la Seine. L’eau était aussi bleue pour nous les Titi’s de banlieue. Titi nous étions, oui. C’est pourquoi à nous, il ne faut pas nous la faire. Nous ne sommes pas des naïfs. L’argot est un langage imagé, tout comme les expression pataouètes que j’ai aimé comme le bled de tes Parents et eux mêmes, car quand j’ai souffert, ils m’ont donné un sacré coup de main, surtout physique et moral. Tu sais quand j’en ai eu besoin... Si j’interviens dans ton canard,, c’est que je n’y trouve pas de consolation mais que des aigreurs. La vie, c’est autre chose que de chialer sur le passé et le présent d’autant plus que la majorité des locdus s’en foutent. Quand au présent, le ciel est bleu. Si il y a des nuages de regrets impossibles, au dessus d’eux, le ciel est toujours aussi beau que celui que tu sais à Oran. L’argomuche, il faut interpréter, c’est une langue imaginée et vraie, pas comme la langue de bois... et ça donne de la couleur à ton bavard afin que tous les locdus de la création se rendent compte que tous les métropoliputains ne sont pas tous cuisinés à la même sauce. Il serait temps de créer une citoyenneté du Monde pour enfin stopper tous les arnaqueurs des bonnes volontés. Et c’est un vieux schnock de 78 balais qui te l’dit.
# Le 18 janvier 2014 à 18:08, par NJ_Publication En réponse à : Une forte poussée de l’extrême droite ... » (Libé)
Hé hé hé mon bon Menhir, ce n’était qu’une recommandation pour être mieux compris (tout le monde ne pratique pas l’argot et pour trouver un traducteur automatique sur le Net, c’est pas gagné !).
En fait personne ne pleure, quoique tu penses, le fait d’avoir été b.... sans la moindre compensation au moins morale, représente un état qui ne s’apparente pas à des jérémiades, tant s’en faut !
Comme tu le dis, très justement, à chacun ses références, quand on naît ou devient Titi Parisien, on ne peut pas penser comme un natif d’Algérie.
En étant viré de chez nous, pour d’ailleurs se faire envahir à nouveau, le travail de plusieurs générations passées et à venir est fichu à la poubelle !
C’est peut être cet aspect qui n’est pas forcément bien perçu par celles et ceux qui peuvent aller aux sources de leurs familles.
Râler n’est certes pas la solution, ne rien dire non plus ! Ce qui est grave, mais ça c’est de notre faute, c’est l’incapacité à s’unir, au moins autour d’idées et de concepts....
Et puis, il y a ceux, comme toi, qui connaissent les 2 mondes !
Quand à penser à UN SEUL MONDE, c’est pas demain la veille, on est déjà 2 milliards de trop !! Alors imagines la suite ....