DU GRAND ŒUVRE

Son Grand Œuvre n’aura rien de la belle ouvrage,
Même si l’on attend deux ans, pas davantage :
Sur sa tombe on fera son éloge funèbre
Qui dira qu’il est vite entré dans les ténèbres.

La descente aux enfers est bien connue dès lors
Où les drapeaux français ont brûlé sous les ors,
De l’Élysée gagné par son hypocrisie :
Jamais il ne pourra goûter à l’ambroisie.

Il en a débité, ce « moi » de président,
Plastronnant, répétant comme étant évidents
Mirages de promesses toutes éthérées
Dont toute l’imposture fut vite avérée.

Le Grand Œuvre promis s’est vite délité :
A la mi-mandat tout déjà a capoté :
Il suffit de parler de courbe du chômage
Pour voir où il en est de sa si belle ouvrage.

De tous ses jeux de Cirque, le clown patenté,
Irrémissiblement aura donc tout raté.
Le saltimbanque devenu un funambule
Entend déjà ses bourses qui tintinnabulent. (23/11/14)

Vos commentaires

  • Le 24 novembre 2014 à 09:31, par OBERDORFF ✞ En réponse à : DU GRAND ŒUVRE

    C’est excellent, merci Ali Boubou !!!
    Mais demain ? que sera la France de demain ?

    • Le 24 novembre 2014 à 17:10, par Ali BouBou ✞ En réponse à : DU GRAND ŒUVRE

      Merci à vous pour votre compliment

    • Le 19 juin 2017 à 21:47, par Ali BouBou ✞ En réponse à : DU GRAND ŒUVRE

      Grand merci :
      J’accède pour la première fois depuis x temps au forum
      Très heureux de vous lire

      Bien à vous

  • Le 25 novembre 2014 à 16:59, par François PAZ En réponse à : DU GRAND ŒUVRE

    Celui qui a tout raté, a -t-il vraiment tout raté ?...
    Sur le plan économique, surement, mais sur le plan sociétal ?
    Ne sommes nous pas en train de nous diriger à pas forcés, vers l’utopique vision du monde de celui qui a tout raté ? Les complices sont nombreux, et le débat publique interdit sous peine que tout ce qui finit en « isme » nous accable, nous laisse au rang de témoin bâillonné et entravé.

    Combien de temps faudra t-il, pour écrouler une civilisation millénaire ?
    Quand nous n’aurons plus de différence entre sexes, religions, nationalités, quand les foules nous dirons de partir parce que les fruits de nos arbres attirent les convoitises, nous nous dirons alors, pourquoi, pour qui semer ?...

    Et nous partirons en laissant une vie derrière nous et en nous disant que les leçons de l’Histoire ne profite qu’à ceux qui la connaisse...