La Grande braderie de la France continue : tout doit disparaître.

La perte de notre identité nationale ne se reflète malheureusement pas que dans les mentalités, mais également dans la destruction progressive et programmée de notre patrimoine national.

Ce lundi 15 juin 2015, le président du Conseil français du culte musulman, Dalil Boubakeur, fait dans l’écologie et a proposé, le plus sérieusement du monde, de recycler les églises vides en Mosquée.

Il faut dire que ce qui reste de notre civilisation chrétienne est petit à petit envoyé par notre gouvernement et par ses grands prêtres à la décharge : statue de Jean-Paul II sommée d’être retirée à Ploërmel, interdiction d’affichage public pour aider les chrétiens d’Orient dans le métro parisien – les pubs pour le Ramadan sont tellement plus politiquement correctes – sans parler de l’effacement progressif de notre récit national dans les programmes scolaires ; finalement, la proposition de M. Boubakeur a été patiemment préparée par nos élites déracinées.

Ces élites qui préfèrent McDonalds et les kebabs à la poule au pot de nos ancêtres. Ces élites qui vendent nos intérêts stratégiques, bradent nos entreprises, abandonnent nos territoires au profit de l’autre ; l’autre meilleur, plus beau, plus moral, plus victime, parce que autre.

Quand les chrétiens seront définitivement devenus une minorité en France, peut-être auront-ils alors le droit au respect – on en arrive presque à souhaiter que le communautarisme soit acté.

Mais ce que la déclaration de M. Boubakeur a de dangereux, c’est qu’elle ne suscite aucun commentaire de la classe politique qui – à l’exception des responsables du Front National – s’est depuis longtemps désintéressée de la grande braderie qui solde les derniers articles français dans la passivité générale.

Adjugé, vendue.

Lise Caillaud
Assistante parlementaire d’Aymeric Chauprade

Vos commentaires

  • Le 3 juillet 2015 à 20:15, par gerardoranmorin En réponse à : La Grande braderie de la France continue : tout doit disparaître.

    Les actions intensives des requins de la finance qui se sont emparés de pratiquement tous les leviers de commande, politiques, médiatiques, financiers bien sûr, sociétaux n’ont qu’un seul but qui est de faire un homme universel, un simple consommateur qui n’aura d’autre ambition que de bien profiter de la belle et bonne vie qu’elles lui préparent.
    Alors peu importe les moyens ! Il faut casser tout ce qui a fait le monde d’aujourd’hui, la Religion, la Famille, la Nation. Ces trois piliers de toutes les cultures sont les obstacles majeurs qu’il importe de supprimer.
    Les églises ? Il va bien se trouver quelques municipalités con-plaisantes pour les remettre en état, car on ne va tout de même pas offrir des édifices branlants, comme aurait pu dire DSK. Et puis la religion chrétienne, c’est tellement ringard !
    La famille ? Pourquoi vous enquiquiner à faire des enfants, faites-les faire par les autres, même si l’ordre naturel s’y oppose. Et puis, ne vous inquiétez pas, l’État se chargera de leur éducation citoyenne. Cela vous laissera tout le temps possible pour passer vos week-end dans les rayons de vos chers hypermarchés.
    Et la nation dans tout ça ? Mais elle sera toujours là ! Certes la physionomie des Français aura bien changé. Un Breton ressemblera à un Marseillais, un Flamingant à un de Montpellier ; et alors, ce sera un français, comme vous et moi.
    Tout cela a commencé à la Révolution de 1789. Souvenez-vous : auparavant la France était gouvernée par le Roi de France. Mais à la Restauration celui-ci n’était plus que roi des Français. Il faut bien comprendre que la nuance est essentielle. La France est l’emblème suprême de la pérennité de notre civilisation. Le Français est le symbole de celui qui vit en France, quelle que soit son origine, son ancienneté dans le pays, même et y compris si sa culture appartient à une autre civilisation. De toutes façons on lui demandera de moins en moins et pour ainsi dire jamais d’adopter une autre façon de vivre. Mais peu importe puisqu’il passera lui aussi ses week-end dans son hypermarché favori. D’autant que les avisés hommes d’affaires auront bien pris soin d’agencer des rayons conformes à ses désirs. Pourvu qu’il consomme.