Il y a des jours où on est encore plus fiers de notre Justice que d’autres ! Ce matin, quand j’ai appris qu’un manifestant « pour tous » avait été non seulement condamné à quatre mois de prison, dont deux fermes, mais surtout mis sous mandat de dépôt et écroué à Fleury Mérogis, j’en ai eu les larmes aux yeux, tellement j’étais soulagé et heureux. Merci Mr Hollande, merci Mme Taubira, merci Mr Valls, merci la Gauche, d’avoir empêché un dangereux fasciste de s’opposer à la marche inexorable du progrès et des avancées sociales !
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Bon, je ne vais pas trop m’étendre sur cette mascarade judiciaire, ni me livrer à mon tour à des comparaisons, ça me donne des envies d’insurrection ! Encore que cette condamnation surréaliste aura peut-être au moins un mérite, ouvrir enfin les yeux de ceux de nos concitoyens qui se croient de gauche, parce qu’on leur martèle depuis des lustres que la gauche, c’est la justice, l’égalité, et la fraternité pour tous.
Eh bien non, mes pauvres amis, le socialisme, ce n’est pas l’Ile aux enfants, et François Hollande n’est pas Casimir.
Le socialisme, le seul, l’authentique, c’est Staline, Mao, les Khmers Rouges, Castro, le Che, enfin tous ces humanistes qui ont plus de sang sur les mains que Hitler et… et, au fait, quel autre régime fascisto-nazi, depuis Hitler ? Et tout ce qu’on nous raconte depuis des décennies, que le Stalinisme, le Maoïsme, ou les Khmers Rouges ont été des accidents historiques, des régimes dévoyés par des autocrates, mais que le socialisme reste plus que jamais l’avenir radieux de l’humanité, c’est faux, archi-faux ! La dictature de la pensée n’est pas accidentelle, elle est l’ADN de la gauche ! La Gauche au pouvoir, par son essence même, c’est le règne du totalitarisme, de la pensée unique et de la dictature du « prétendu bien », contraint et forcé !
Parce que ces gens qui nous gouvernent sont tellement convaincus d’incarner la morale, la vertu, l’avancée sociale, la compassion humanitaire, bref, le Bien avec un grand « B », que pour eux toute pensée déviante de la leur ne peut être que réactionnaire, malfaisante, indigne, et, tout est dit, « fascite » ! Vous n’adhérez pas aux valeurs (lesquelles, on se demande ?) de gauche, vous n’avez même pas la pudeur de vous situer au centre, pas même à la gauche de la droite ? Et en plus, vous aggravez votre cas en étant souchien, catho, et blanc ! Vous avez moins de légitimité à exister qu’un cancrelat...
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… Voilà pourquoi vous n’entendrez jamais un socialiste authentique prononcer le mot « liberté » : parce que pour un socialiste, libérer la pensée, c’est libérer les forces du mal, dont "l’injustice" et "l’inégalité" sont les premiers avatars. C’est pour cela qu’il n’y a pas eu dans l’histoire un seul régime socialiste qui ne se soit terminé en goulag, laogaï et police de la pensée, le contraire d’un régime de liberté. Et c’est, toute proportion gardée, ce monde idyllique que nous installe benoîtement aujourd’hui notre Président, dont les aveugles, les sourds et les muets prétendent qu’il n’a pas de cap ! Bien sûr, nous n’avons pas de camps de concentration, avec des barbelés et des miradors, mais le goulag de la pensée existe bel et bien, lui, avec sa police, sa justice et ses zélotes, et il est partout. Nous avons payé pour le savoir, à Notre Journal.
Vous pensez que j’exagère ? C’est ce dont s’étaient aussi persuadés les Cambodgiens, quand les Khmers Rouges entraient dans Phnom Penh.
Vos commentaires
# Le 21 juin 2013 à 12:59, par gerardoranmorin En réponse à : La justice socialiste a frappé : le fascisme ne passera pas !
Je crois l’avoir déjà écrit ici même, tous les dictateurs tant communistes que nazis ont dit et écrit que leur source d’inspiration première provient de la Révolution française, et particulièrement de la Terreur, ce moyen suprême d’éradication des contrerévolutionnaires. Rappelez-vous la Loi des suspects par exemple, suivant laquelle le simple fait de ne pas être d’accord était passible de la guillotine. Staline tombait en extase lorsqu’il l’évoquait.
Écoutez bien les « philosophes », les « intellectuels », nous parler du romantisme de la révolution. Souvenez-vous du bicentenaire de 1789, dont les festivités dépendaient d’un nommé Jeannenay, fils de ministre, à bas les privilèges, lequel fiston justifiait publiquement la mise à mort des opposants à la révolution. Dans l’école maternelle que fréquentait mes filles, de braves instits leur ont fait chanter le Ça ira, vous savez, cette enivrante chanson où l’on préconisait « les aristocrates on les pendra ». Oui, vous avez bien lu, on faisait entonner des chants de mort à des gamins de moins de dix ans. Sous le regard ravi et attendri du corps enseignant et des parents, tout ce petit monde militant par ailleurs contre la peine de mort.
Même cause, même effets, lors du spectacle de Robert Hossein sur Marie-Antoinette. Il demandait au public, à la fin de la pièce, de voter pour ou contre la mise à mort de la reine de France. Et bien, chaque soir, une bonne partie des spectateurs, des gens tout comme il faut, comme vous et moi, confirmait la mise à mort.
Comme quoi, le matraquage, ça marche toujours.
# Le 21 juin 2013 à 16:19, par Hélène SORIN En réponse à : La justice socialiste a frappé : le fascisme ne passera pas !
je crains que l’article et la réponse à l’article ne soient au plus près de la vérité et ça en est déprimant... comment neutraliser le panurgisme des esprits face au matraquage des médias ? c’est, j’en ai bien peur, impossible.
Contre ce sentiment d’impuissance,certains se retranchent derrière une résignation qui apaise. Aujourd’hui, par découragement ou par lâcheté, je serais tentée de rallier le camp des résignés !!!
# Le 21 juin 2013 à 21:19, par Gerard.chamaret En réponse à : Rassurerz-vous !
Rassurez-vous Madame ! Je ne suis pas jésuite, je ne suis qu’un mathématicien professionnel qui vous presse, en tant qu’historien amateur, de ne pas désespérer.
Il est étonnant et même incroyable de lire notre Histoire. En réalité, comme incrédule patenté, je crois que Dieu n’y a jamais été pour grand chose mais que notre position géographique, la fertilité de notre terre et l’incessant effort de nos laboureurs a déterminé notre Histoire. On se demande comment on a pu naitre (et non pas renaitre) d’une guerre de 100 ans grâce aux conseillers de nos rois et je me demande davantage comment « l’Allemagne », au sens territorial moderne a pu revivre de cette effroyable guerre de 30 ans cent fois plus meurtrière.
Voyez-vous, notre Histoire actuelle est à la météo ce que les cataclysmes produisent en ce moment dans notre Sud-ouest : des indemnités ! Pas de responsabilités, uniquement des plaintes.
Hum ! Ne désespérez pas vous disais-je ! Je le répète ! Nous ne sommes pas à l’échelle de l’Histoire mais, à défaut de manifester, nous sommes à la taille des urnes.
Bien à vous
Gérard Chamaret
# Le 21 juin 2013 à 17:53, par Gerard.chamaret En réponse à : Le Pays
La fureur qui vous anime et que je ressens, si elles résultent des mêmes effets de la conduite de notre Pays, n’en ont pas les mêmes causes. Moi je prétends que le vrai coupable est le peuple français ! Et pourquoi ? Tout simplement parce qu’il est trop riche !
Je vis dans un village de 450 habitants de la région de Champagne et un tiers consiste dans les retraités. Un dixième est aux basques de la Société (RMI et compagnie). Un autre fait partie des activités publiques de la commune et du canton. Un cinquième s’occupe de l’agriculture et le reste, soit environ un quart...je ne sais pas ! Par contre, je peux vous dire que le village ne respire pas la misère. Naturellement personne ne roule sur l’or mais personne ne se prive de rien ! Pour utiliser une « image », je dirai que tout le monde va pisser en voiture, c’est à dire que mon voisin qui habite à 400m de la boulangerie utilise sa bagnole pour aller au pain.
Dans ce village, dont je doute qu’il soit une exception, on vit tranquilles, on a de bons rapports sociaux, on mange à sa faim et on peut regarder la TV le soir (ou toute la journée) en considérant le Monde comme essentiellement virtuel. Le reste, on s’en fout ! Ce n’est pas qu’ils ne se rendent pas compte de l’orage qui menace, parce qu’ils ne sont pas plus bêtes que les autres, mais ils se disent « Après moi le déluge » ! Que leurs enfants ou petits-enfants soient livrés à une prochaine tourmente (une guerre civile) n’inquiète personne !
En d’autres termes je dirai que les français sont des lâches !
Gérard Chamaret, pathos de service.
# Le 21 juin 2013 à 21:06, par NJ_Publication En réponse à : Le Pays
Figurez-vous que vous n’êtes pas le seul à tenir ce langage et à avoir cette appréciation de la situation !
J’ai des amis (PN) installés en Angleterre et ils ont exactement le même point de vue !
Ne serait-ce pas le chemin de la vérité ? Trop de confort mène au conformisme et de là on passe vite au j’menfoutisme !
Qui sait ?
Ceci dit quand on y réfléchit un peu, on peut dire que toutes ces situations fichent « les boules » !
Mais est-ce bien cela ? Si l’on regarde le passé (pas si lointain) gérer le quotidien n’a été que la seule priorité.. le reste .. bon on n’y peut rien .. et donc on laisse aller, quelqu’un s’en occupera bien ...
D’ailleurs un homme d’état, franchement honni par une majorité de PN, de Gaulle ne disait-il pas que les français (pris en groupe social) étaient des veaux ?
Alors les veaux broutent et tant qu’ils peuvent brouter, ils s’en fichent !
Mais qui garde le troupeau ?
# Le 22 juin 2013 à 07:48, par OBERDORFF ✞ En réponse à : La justice socialiste a frappé : le fascisme ne passera pas !
Non, non Nemo, vous n’exagérez pas : tous ces humanistes que vous citez ont bel et bien autant, sinon plus, de sang sur les mains qu’Hitler.
Mais étrangement, on ne parle jamais d’eux, seul Hitler est toujours cité. Est-ce parce qu’il a perdu la guerre ? possible.
Hitler est le criminel que l’on sait, suivi des autres.
Quant à Nicolas, je crois qu’on peut dire qu’il est un prisonnier politique, hélas, la justice a voulu faire un exemple. La goutte d’eau.....