Difficile de savoir s’ils vont le payer !! Mais nous les vieux c... on en reste à regretter que cela n’ait pas existé en d’autres temps, assez lointains, pour que la France et les Français de métropole, ressentent et vivent un peu plus directement ce qu’ils ont imposés aux PN et Harkis et aux bidasses dont 37% sont morts de maladies et d’accidents ! Autres temps, autres moyens !
« ... 37% sont morts de maladies et d’accidents !... » Tu n’y vas pas un peu fort s’il s’agit des bidasses dont j’étais ? Pourquoi pas de cirrhose du foie pendant que tu y est... on buvait moins d’anisette que les PN car nous, on n’avais pas assez de pognon pour la payer et dans le bled il y avait moins de bistrot que sur la Place de l’Horloge. Non ?
J’ai été choqué moi aussi de voir ces chiffres ! En fait je cherchais des références sur le sujet (pour faire avancer le projet autour de ta superbe photo !) et en visitant le site de l’historien Guy Pervillé, je suis tombé sur ces données !
Suivant les sources officielles françaises [18], les pertes des forces de l’ordre, du 1er novembre 1954 au 19 mars 1962, s’élèvent à 24.614 morts (15.583 tués au combat ou par attentat, 7.917 morts par accident, 1.114 par maladie ou suicide), parmi lesquels environ 3.500 musulmans ; et 64.985 blessés (35.615 par combat ou attentat, 29.370 par accident), enfin 450 prisonniers non libérés.
que l’on peut trouver : http://guy.perville.free.fr/spip/article.php3?id_article=96
Tués au combat : 22319
Tués par accident : 7917
Décès par maladie : 1114
D’où : les tués par accidents et les décès soit 9031 malheureux soldats représentent 40,46% des tués au combat !!!
Quant à la Place de l’Horloge, elle n’existait pas. En revanche dans mon quartier de Bab-El-Oued, il y avait bien la Place des Trois Horloges et sur cette place n’existait qu’un seul Bistrot rempli de jeunes (dont j’étais) qui venaient y jouer au baby-foot et boire une limonade ou un panaché (très peu de vieux jouaient à la belote et buvaient l’anisette).
Merci Jean Louis en effet selon les sources quelques éléments peuvent varier !
L’idée générale était de rappeler que presque 2 millions de bidasses sont allés se faire casser le nez en Algérie..et que les pertes globales sont de l’ordre de 1% et quelques (désolé pour le « et quelques » ce sont des personnes).
De là à penser qu’ils y étaient envoyés pour ne pas fiche le boxon en métropole, il n’y a qu’un pas !
Soyons bien clair, cependant, j’éprouve un profond respect pour les victimes militaires de cette pénible affaire, surtout quand on connaît le traitement que réservent les islamistes à leurs prisonniers. Ce respect n’exclut pas le questionnement nécessaire, de/pour/pourquoi ce qu’ils ont subi !
L’idée originale de l’article n’était que d’attirer le regard sur les évolutions liées aux systèmes de communication.
Jean louis : Ne joues pas sur les mots. La Place de ou des trois, tout le monde sait ce qu’elle représente et ce que j’ai voulu dire est bien ce que tu as compris... tout ce que je peux dire c’est que entre 1954 et 1959, il n’y a pas eu beaucoup de gens de « chez toi » qui m’ont payé à boire en villes. Il n’y a eu que quelques agriculteurs du bled, comme pour ne pas les nommer, Messieurs Carayon, Baéza, Hurch, Rodriguèz de la région de Dombasle, Mascara, Uzès le Duc qui nous ont reçu comme leurs fils et l’épouse de l’un d’eux, Mme Paulette Carayon de Dombasle m’a même soigné quand j’en ai eu besoin car ma convalescence n’a pas été faite chez moi en Métropole mais sur place... De plus, pendant cette époque, j’ai le regret de te dire que tes copains en âge d’effectuer leur service armé étaient... presque tous sursitaires et étudiants en Métropole. Bien gentiment car le temps m’a fermé mes cicatrices, ce que je dis est à prendre ou à laisser, à ton choix et à mon âge, je m’en fout !
Je trouve normal et rassurant que vous n’ayez pas le même regard !
Pour faire avancer les choses, il est toujours bon d’exposer différents faits, de nature à mieux faire comprendre les circonstances ! Par exemple, dans les dates et périodes que vous citez, mon frère avait 17 ans à l’École d’Agriculture de Sidi Bel Abbès et bien qu’externe, il subissait un internat « obligatoire » imposé par les autorités afin d’éviter que toute population « à risques » et « du mauvais age » ne circule librement... Évidemment l’argument initial était la sécurité, mais bon c’est un peu comme si on disait que le fromage représente la France ! :-P
@ Menhir : Merci à tous ces bidasses qui sont venus de Métropole pour nous défendre et en particulier à ceux qui y ont laissé leur vie.
Jusqu’en 1959, mon père, qui travaillait à l’arsenal de Belcourt, invitait presque chaque dimanche un troufion pour partager notre repas (et il n’était pas le seul). Tout a ensuite basculé au fur et à mesure des trahisons de Charles De Gaulle.
A propos du « mauvais âge » dont parle Marc, je rappelle que De Gaulle a devancé l’appel sous les drapeaux de tous les Pieds-noirs âgés de 19 ans (qu’il envoyait MANU-MILITARI directement en Allemagne).
C’est ainsi, en ce qui me concerne, que deux Half-traks avec mitrailleuse de 12/7 prête à servir, ont bouclé ma rue pour venir chercher ma petite personne (les voisins ont répondu que j’étais parti en France).
Jean Louis, nous connaissons tout cela parce que nous l’avons vécu mais chacun de son côté et moi avant toi. Tu sais bien que quand on fait la guerre même l’un à côté de l’autre dans la même tranchée comme le faisait remarquer mon Père, la vision du combat n’est pas la même. Comme dit Marc, il s’agit de bien l’expliquer. J’explique donc mon vécu, j’ai l’esprit ouvert, sinon, je ne vois pas ce que je foutrais là à déconner dans le canard d’un « pataouète » devenu, la honte... heu... un Ami, certes, virtuel mais un Ami tout de même !
Vos commentaires
# Le 10 janvier 2015 à 17:05, par Menhir En réponse à : Carte mondiale des tweets JESUISCHARLIE
Ce qui prouve qu’ils ont commis une grossière erreur et ils vont la payer très cher.
# Le 10 janvier 2015 à 18:10, par NJ_Publication En réponse à : Carte mondiale des tweets JESUISCHARLIE
Difficile de savoir s’ils vont le payer !!
Mais nous les vieux c... on en reste à regretter que cela n’ait pas existé en d’autres temps, assez lointains, pour que la France et les Français de métropole, ressentent et vivent un peu plus directement ce qu’ils ont imposés aux PN et Harkis et aux bidasses dont 37% sont morts de maladies et d’accidents !
Autres temps, autres moyens !
# Le 11 janvier 2015 à 22:48, par Menhir En réponse à : Carte mondiale des tweets JESUISCHARLIE
« ... 37% sont morts de maladies et d’accidents !... » Tu n’y vas pas un peu fort s’il s’agit des bidasses dont j’étais ? Pourquoi pas de cirrhose du foie pendant que tu y est... on buvait moins d’anisette que les PN car nous, on n’avais pas assez de pognon pour la payer et dans le bled il y avait moins de bistrot que sur la Place de l’Horloge. Non ?
# Le 12 janvier 2015 à 09:12, par NJ_Publication En réponse à : Carte mondiale des tweets JESUISCHARLIE
J’ai été choqué moi aussi de voir ces chiffres ! En fait je cherchais des références sur le sujet (pour faire avancer le projet autour de ta superbe photo !) et en visitant le site de l’historien Guy Pervillé, je suis tombé sur ces données !
Suivant les sources officielles françaises [18], les pertes des forces de l’ordre, du 1er novembre 1954 au 19 mars 1962, s’élèvent à 24.614 morts (15.583 tués au combat ou par attentat, 7.917 morts par accident, 1.114 par maladie ou suicide), parmi lesquels environ 3.500 musulmans ; et 64.985 blessés (35.615 par combat ou attentat, 29.370 par accident), enfin 450 prisonniers non libérés.
que l’on peut trouver : http://guy.perville.free.fr/spip/article.php3?id_article=96
# Le 12 janvier 2015 à 09:18, par Jean-Louis En réponse à : Carte mondiale des tweets JESUISCHARLIE
Les chiffres officiels sont là :
http://combattantsafn.free.fr/page22.html
Pertes Françaises :
Tués au combat : 22319
Tués par accident : 7917
Décès par maladie : 1114
D’où : les tués par accidents et les décès soit 9031 malheureux soldats représentent 40,46% des tués au combat !!!
Quant à la Place de l’Horloge, elle n’existait pas. En revanche dans mon quartier de Bab-El-Oued, il y avait bien la Place des Trois Horloges et sur cette place n’existait qu’un seul Bistrot rempli de jeunes (dont j’étais) qui venaient y jouer au baby-foot et boire une limonade ou un panaché (très peu de vieux jouaient à la belote et buvaient l’anisette).
# Le 12 janvier 2015 à 10:33, par NJ_Publication En réponse à : Carte mondiale des tweets JESUISCHARLIE
Merci Jean Louis en effet selon les sources quelques éléments peuvent varier !
L’idée générale était de rappeler que presque 2 millions de bidasses sont allés se faire casser le nez en Algérie..et que les pertes globales sont de l’ordre de 1% et quelques (désolé pour le « et quelques » ce sont des personnes).
De là à penser qu’ils y étaient envoyés pour ne pas fiche le boxon en métropole, il n’y a qu’un pas !
Soyons bien clair, cependant, j’éprouve un profond respect pour les victimes militaires de cette pénible affaire, surtout quand on connaît le traitement que réservent les islamistes à leurs prisonniers. Ce respect n’exclut pas le questionnement nécessaire, de/pour/pourquoi ce qu’ils ont subi !
L’idée originale de l’article n’était que d’attirer le regard sur les évolutions liées aux systèmes de communication.
# Le 12 janvier 2015 à 11:12, par Menhir En réponse à : Carte mondiale des tweets JESUISCHARLIE
Jean louis : Ne joues pas sur les mots. La Place de ou des trois, tout le monde sait ce qu’elle représente et ce que j’ai voulu dire est bien ce que tu as compris... tout ce que je peux dire c’est que entre 1954 et 1959, il n’y a pas eu beaucoup de gens de « chez toi » qui m’ont payé à boire en villes. Il n’y a eu que quelques agriculteurs du bled, comme pour ne pas les nommer, Messieurs Carayon, Baéza, Hurch, Rodriguèz de la région de Dombasle, Mascara, Uzès le Duc qui nous ont reçu comme leurs fils et l’épouse de l’un d’eux, Mme Paulette Carayon de Dombasle m’a même soigné quand j’en ai eu besoin car ma convalescence n’a pas été faite chez moi en Métropole mais sur place... De plus, pendant cette époque, j’ai le regret de te dire que tes copains en âge d’effectuer leur service armé étaient... presque tous sursitaires et étudiants en Métropole. Bien gentiment car le temps m’a fermé mes cicatrices, ce que je dis est à prendre ou à laisser, à ton choix et à mon âge, je m’en fout !
# Le 12 janvier 2015 à 12:44, par NJ_Publication En réponse à : Carte mondiale des tweets JESUISCHARLIE
Je trouve normal et rassurant que vous n’ayez pas le même regard !
Pour faire avancer les choses, il est toujours bon d’exposer différents faits, de nature à mieux faire comprendre les circonstances ! Par exemple, dans les dates et périodes que vous citez, mon frère avait 17 ans à l’École d’Agriculture de Sidi Bel Abbès et bien qu’externe, il subissait un internat « obligatoire » imposé par les autorités afin d’éviter que toute population « à risques » et « du mauvais age » ne circule librement... Évidemment l’argument initial était la sécurité, mais bon c’est un peu comme si on disait que le fromage représente la France ! :-P
# Le 12 janvier 2015 à 15:51, par Jean-Louis En réponse à : Carte mondiale des tweets JESUISCHARLIE
@ Menhir : Merci à tous ces bidasses qui sont venus de Métropole pour nous défendre et en particulier à ceux qui y ont laissé leur vie.
Jusqu’en 1959, mon père, qui travaillait à l’arsenal de Belcourt, invitait presque chaque dimanche un troufion pour partager notre repas (et il n’était pas le seul). Tout a ensuite basculé au fur et à mesure des trahisons de Charles De Gaulle.
A propos du « mauvais âge » dont parle Marc, je rappelle que De Gaulle a devancé l’appel sous les drapeaux de tous les Pieds-noirs âgés de 19 ans (qu’il envoyait MANU-MILITARI directement en Allemagne).
C’est ainsi, en ce qui me concerne, que deux Half-traks avec mitrailleuse de 12/7 prête à servir, ont bouclé ma rue pour venir chercher ma petite personne (les voisins ont répondu que j’étais parti en France).
# Le 12 janvier 2015 à 18:48, par Menhir En réponse à : Carte mondiale des tweets JESUISCHARLIE
Jean Louis, nous connaissons tout cela parce que nous l’avons vécu mais chacun de son côté et moi avant toi. Tu sais bien que quand on fait la guerre même l’un à côté de l’autre dans la même tranchée comme le faisait remarquer mon Père, la vision du combat n’est pas la même. Comme dit Marc, il s’agit de bien l’expliquer. J’explique donc mon vécu, j’ai l’esprit ouvert, sinon, je ne vois pas ce que je foutrais là à déconner dans le canard d’un « pataouète » devenu, la honte... heu... un Ami, certes, virtuel mais un Ami tout de même !