Je l’avoue, quitte à me retrouver un de ces jours le nez dans la poussière, une demi-douzaine de commandos du GIGN sur le dos, quand j’entends nos guides spiritualo-temporels pontifier sur « le vivre ensemble », ça me démange de sortir mon revolver et de tirer dans le tas (qu’ils se rassurent, je ne suis pas armé, du moins, pas encore). Parce que la réalité, qu’ils connaissent mieux que quiconque, et qu’ils pratiquent d’une manière éhontée à leur avantage exclusif, c’est qu’ils n’ont pas plus envie de « vivre ensemble » que n’importe quel « petit blanc » isolé dans une cité communautarisée ; d’autant plus qu’ils prennent bien soin (on n’est jamais si bien servi que par soi-même) d’empêcher tous ceux qui ne sont pas de leur « caste » de les rejoindre dans les hautes sphères depuis lesquelles ils contemplent le monde d’en bas avec une fausse commisération et un vrai mépris.
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« Le vivre ensemble », alors que, depuis la procession « Je suis Charlie », interdite aux mal-pensants du bas-peuple mal lavé, jusqu’au boycott, par nos séraphins de lavatories, du prix décerné à un maire FN (Steeve Briois) par le jury très comme il faut du Trombinoscope, les mêmes qui accueillent à bras ouverts toute la misère du monde, ce qui les arrange, excluent de la République le quart mal-votant de la population Française, qui les dérange.
« Le vivre ensemble », alors que l’école de la République prend un soin méticuleux à maintenir dans une ignorance crasse les élèves issus de milieux populaires – fussent-ils dotés du QI d’Einstein, et qu’elle offre des parcours royaux, dans des grandes écoles uniques au monde, et, ce qui est encore plus scandaleux, gratuites, à la progéniture des classes dominantes, fût-elle affublée d’une cervelle de poisson rouge.
« Le vivre ensemble », alors qu’on veut nous imposer, le pistolet de la « mauvaise conscience » pressé contre la tempe, l’idée que nous, les Français, sommes racistes, islamophobes, xénophobes, antisémites – qui osera désigner par leur nom les antisémites de France ?-, que l’immigration est une chance – pour les Français ou pour le Cac 40 ? – et que l’étranger est naturellement bon, et l’indigène foncièrement mauvais, surtout lorsqu’il est de basse extraction… Nous culpabiliser, encore et toujours, et nous faire rougir de honte, pendant que les affaires continuent.
« Le vivre ensemble », alors que les Français juifs fuient le pays des droits de l’homme, parce qu’ils se sentent plus en danger chez nous (et chez eux) qu’au milieu de bombes humaines palestiniennes.
« Le vivre ensemble », lorsque l’on sait que, depuis la nuit des temps, l’être humain choisit de vivre avec sa famille, ses amis, ses compatriotes, pour se rassurer, se protéger, échanger… jusqu’à être assez xénophobe pour penser (beurk) qu’il n’est pas anormal de refuser à des étrangers qui ne vous aiment pas la même hospitalité qu’à des proches qui vous portent (plus ou moins) dans leur coeur.
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Cette manie de nos idéologues du progrès à vouloir changer la nature de l’homme, peut-être plus que le mariage pour tous, l’avortement, l’euthanasie, la christianophobie, la destruction de la famille, on la retrouve probablement synthétisée dans ce « vivre ensemble » qu’on veut nous faire avaler comme une potion médicinale, sans doute pour parachever l’œuvre de « destruction massive » de la société occidentale… Sauf que le rêve internationaliste risque de se transformer en cauchemar islamiste.
Vos commentaires
# Le 30 janvier 2015 à 16:28, par OBERDORFF ✞ En réponse à : Non, nous ne voulons pas « le vivre ensemble »
« Nous culpabiliser, encore et toujours, et nous faire rougir de honte, pendant que les affaires continuent. »
Ils ne réussiront à culpabiliser ceux qui leur ressemblent et qui rougiront avec eux.
Ils n’ont rien à nous imposer le vivre ensemble voudrait dire que c’est à nous de nous adapter.
Non, en effet nous ne voulons pas le "vivre ensemble !
# Le 1er février 2015 à 19:33, par schell En réponse à : Non, nous ne voulons pas « le vivre ensemble »
Je n’ai pas très bien compris le § sur les grandes écoles. Vous vous méprenez légèrement si vous pensez qu’on peut les intégrer avec une cervelle de poisson rouge.
Il faudrait un peu se renseigner sur le niveau des classes de prépa.
Bien sûr que les classes bourgeoises sont sur-représentées ! Mais il faudrait peut-être se poser la question de savoir si être élevé dans un milieu culturel évolué ne donne pas un avantage… Alors, rejoignons Peillon et considérons que les enfants « n’appartiennent pas » à leurs parents !
# Le 2 février 2015 à 11:41, par NEMO En réponse à : Non, nous ne voulons pas « le vivre ensemble »
Je connais un peu (par pure modestie) la question, et je persiste : l’école pour le « bas » peuple n’est pas faite pour optimiser les chances des meilleurs, mais pour niveler par le bas. Quant aux grandes écoles, je n’ai pas précisé la taille du poisson rouge. Il peut être très gros, avec un gros cerveau, mais être un poisson rouge quand même. Et le cursus est essentiellement analytique et théorique, ce qui favorise le niveau culturel, donc « bourgeois », plutôt que synthétique et réaliste, plus orienté intelligence intrinsèque. Si vous voulez un exemple, Mathieu Pigasse expliquant que la dette grecque n’est pas un problème puisqu’elle est déjà intégrée dans notre dette à nous, et que son « haircut » ne serait qu’une question d’écriture comptable.