Hollande, bouffon jusqu’à l’écoeurement...

Alors, comme ça, Hollande, ainsi, d’ailleurs, que toute la classe médiatico-politique, est « totalement indigné » par les révélations de l’infâme torche-cul « Closer »…. Quoi ! Un président de la République ne serait pas un homme « normal », il n’aurait pas droit au respect sacro-saint de sa vie privée, il ne pourrait pas tromper sa maîtresse n°1 avec sa maîtresse n°2, sans que le commun en soit aussitôt informé par les gazettes ? A quoi ça servirait, alors, de faire partie des happy few, si on ne savait pas des choses que le bas peuple n’a pas besoin de connaître, et est encore moins qualifié pour juger ?

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Hé bien, je vous le dis, bon peuple qu’on invite à « circuler, il n’y a rien à voir, » OUI ! vous avez le droit de savoir qu’un Président qui, pour se faire élire, déclare solennellement « Moi président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire », bafoue tous les jours ses engagements ; que pour satisfaire une libido de merlan gominé, il est prêt à assumer tous les ridicules, y compris celui de se déguiser en livreur de pizza pour rejoindre sa belle dans un appartement prêté par une « obligeante amie, proche du milieu corse (sic) », lequel milieu, cela va de soi, n’attend aucune contrepartie de sa complaisance. Que ce comportement en dise long sur la désinvolture et le cynisme du président des Français de Gauche, des mahométans et des assistés, inutile de m’étendre là-dessus, tout a été dit et redit.

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Mais on n’a pas, et pour cause, la bassesse n’éprouve pas de honte, évoqué deux points qui me paraissent pourtant essentiels : même si nous, la populace, ne connaissions rien de ces frasques, pensez-vous une seconde que les ambassades de nos pays amis et ennemis n’étaient pas au courant des amours du zigoto, et qu’elles n’en ont pas tiré quelques avantages ? Et puis, je vous fiche mon billet que c’est Hollande lui-même qui a fait « fuiter » ses cinq à sept, non seulement pour acculer Trierweiler, qui savait, mais qui s’incrustait, à vider l’Elysée de sa présence glaçante, ce qui est d’une lâcheté insigne et digne du bonhomme [1], mais aussi, et c’en est écœurant, pour faire remonter sa cote de popularité auprès de Franchouillards que la doxa présume bien disposés envers les queutards, qu’ils considèreraient comme le summum des « vrais » hommes, surtout quand ils se "tapent" une belle femme, actrice par dessus le marché.

Et des journalistes aux ordres, goguenards et sourire complice aux lèvres, d’expliquer que les escapades de Hollande n’auront pas de conséquence sur des Français au fond pas intéressés, mais « amusés par les aventures extra-conjugales du Président, et un brin admiratifs, aussi ». Enfoirés que vous êtes. Les Français ne sont pas amusés, encore moins admiratifs, ils sont dégoutés !

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Parce que ce que cet épisode grotesque confirme jusqu’à l’indécence, c’est que tous ces braves gens, politiques, journalistes, artistes, de gauche comme de droite, et jusqu’aux extrêmes, se tiennent par la barbichette. Tenez, si vous voulez savoir ceux qui, de nos hommes et femmes politiques-médiatiques-artistiques, ont le plus à perdre dans un monde où la vie des personnes publiques serait « transparente », c’est facile, il suffit d’entendre les réactions offusquées vis-à-vis du journal « people (prononcé avec un pincement de nez) » qui a osé, au mépris de l’omerta qui protège les « grands », révéler ce qui, partout ailleurs qu’en France, serait bel et bien un scandale d’Etat – n’est-ce pas, Messieurs Juppé, Borloo, et compagnie ? Et qu’aucun média dit « sérieux » n’ait osé publier les photos du Président en goguette, lesquelles circulent pourtant depuis des mois dans les rédactions, en dit plus long que de coûteuses études, sur l’état de décrépitude morale des « autoproclamées » élites de la France… Et après on s’étonne du « tous pourris » que les affreux populistes que nous sommes scandent dans les manifs réactionnaires !

La morale, si l’on peut dire, de cette histoire lamentable, c’est, mesdames et messieurs, Françaises et Français, que ce n’est pas avec ces gens-là qu’on va sortir du merdier dans lequel ils nous ont plongés. Alors à vos fourches, les sans-culottes, et foutons-les tous dehors ! La Belgique, après tout, est restée près d’un an sans gouvernement. Et elle est toujours là !

[1lâcheté que les médias à la botte qualifient d’indécision congénitale du Président, c’est moins compromettant

Vos commentaires

  • Le 17 janvier 2014 à 13:41, par Menhir En réponse à : Hollande, bouffon jusqu’à l’écoeurement...

    Mais qu’est-ce qu’on en a, à foutre ? D’une part, d’s’occuper d’la vie des merlands. Qu’ils se dégorge la courgette quand ça leur prend, par ailleurs comme tout l’monde. Pour tézigue, c’est tout dit l’même, nan ? De se payer une fleur de trotoir si ta du flouze, comme un chef, et alors tes jalmince ? Tiens, ça m’les fout de voir des michtons s’enquiquiner la calbonbe avec des gniards qui ne sont bon que nib, à s’faire jeter de tous les rades de Ménilmuche. Trombonne plusse lerche, Mat’lot, prend ton jeton par le trou du mur du jardin de ta t’ite voisine quand elle est à loilpé et qui s’fait bronzer le cadran solaire ! Te confonds pas l’trou. Celui du trou du tronc du culte, car dans la boutique, ils s’les gonflent à pas pouvoir qu’éjecter des salades de leur poireau pour casser la baraque des mecs à la r’dresse. Nous, on s’en branle les jumeaux, les balloches quoi, celles à Mimile, car on a encore du chou pour aller flamber ailleurs que ceux d’l’hémicycle. Y sont tous pareils. L’aute, le razmut, cui qu’a largué les amarres, il avoinait les frangines aussi ce lavedu et s’est carré avec un rouleau de talbin dans son larfeuille ; t’y a même contribué comme nous tous, les arsouilles. J’te dis, à force de s’faiire encaldosser, on est pas prêt d’défiler sur les Champs comme un ancien d’Saumur qu’a perdu son gail (cheval)Gy mon pot’r.

    • Le 17 janvier 2014 à 14:56, par NJ_Publication En réponse à : Hollande, bouffon jusqu’à l’écoeurement...

       :-) mdr !! je ne suis pas sûr d’avoir tout compris, mais j’ai passé un grand moment !! Merci le Menhir !!

      • Le 17 janvier 2014 à 16:22, par Menhir En réponse à : Hollande, bouffon jusqu’à l’écoeurement...

        Ben comme tu l’sais, Marcos le Bel Abbès, j’ai eu beau débarquer un jour à la Montparnasse, du tacot qui m’amenait avec ma mère à Paname, même qu’elle devait pas y rester longtemps. On étais v’nus ensemble, mais vue que Bibi n’était pas encore né, elle a pas pu retourner chez les maos pour me pondre, j’étais pressé de voir du pays. J’suis la honte de la famille, né en banlieue, nénette chez les Ploucs de chez moi, ousque après, j’y suis revenu à Paname à 3 ans. C’est pourquoi que jeune gniard, après l’jus du matuche, j’arrêtait pas de déconner avec les potes, espingouins, ritals, portos, arabes et manouches du quartier chinois (chineures, les faiseurs de poubelle, chiffonniers). C’est avec les manouches que j’ai appris à gratter le jambon pour imiter Gjango. Mais que t’chiffe, il était trop fort, mais j’me défendais. J’avais encore le blase sale mais décrochais mes tableaux en observant les autres, et, en lousdoc, je balançais les fruits de mes explorations de trous d’blase sur la pélerine du flic le plus proche quand il nous les cassait à nous trouver au Balajo, Rue d’Lappe ou chez les Bougnats au Massif Central,because qu’on était trop jeune. Y avait qu’là qu’on pouvait défourailler notre défonceuse et se faire chochoter notre tocante en jonc avec des pros qu’avaient des sbeb’s et des magasins à fesses à faire envie aux Frères Nico et François. Des nénettes à la cressonnière bien fournie qui ne mégottait pas pour t’offrir un détartrage à blanc. Ah ! J’aime bien prendre la chouette en daballant la boite à souvenir. Tiens, j’me suis même remis à l’accordéon. En vl’là un morceau que j’ai fabriqué avec les quintuplés de la main droite. C’est ce que c’est. Mais c’est avec le palpitant volontiers sur la pogne.

        • Le 20 janvier 2014 à 16:02, par Menhir En réponse à : Hollande, bouffon jusqu’à l’écoeurement...

          Merci pour votre indulgence car si vous avez écouté mon morceau d’accordéon, que j’ai enregistré pour m’amuser et pour vous, personne ne m’a dit que je jouais avec mes pieds et que je faisais des fausses notes...