Hommages français au criminel de guerre le général Giap

 

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Michel Garroté, réd en chef –- Je suis surpris par les innombrables hommages français rendus au général vietnamien Giap, qui est récemment décédé. Les hommes mourant sur des civières (photo ci-dessus) sont des soldats français faisant partie des prisonniers, torturés et assassinés, dans les camps du Général Giap en Indochine. Plus de 30’000 n’en reviendront pas. Puis ce sera le tour des Américains, des Vietnamiens, des minorités ethniques et de tous ceux refusant le joug communiste d’être persécutés.

Nguyen Giap vient de mourir à l’âge de 102 ans. Ce général vietnamien a marqué l’histoire de son pays pendant 40 ans luttant successivement contre les Japonais, les Français et les Américains. Il fut aussi et surtout un chef militaire impitoyable sacrifiant ses hommes sans vergogne en cherchant à écraser par le nombre l’ennemi, comme à Ðiện Biên Phủ en 1954, où la victoire n’est obtenue qu’après trois mois de combat et un effectif 10 fois supérieur en nombre.

Mais si Giap est le vainqueur incontestable de Ðiện Biên Phủ – aidé par les généraux chinois, les erreurs stratégiques françaises et l’abandon politique des soldats français – il est aussi et surtout le criminel de guerre qui organisa des camps de prisonniers qui furent le théâtre d’un programme d’extermination qui arriva jusqu’à 72% de taux de mortalité (source en bas de page).

Reproduction autorisée avec mention :

M. Garroté réd chef www.dreuz.info

Et source :

http://www.soldatsdefrance.fr/Reponse-a-l-hommage-de-Laurent-Fabius-au-general-GIAP_a1006.html

 

Vos commentaires

  • Le 18 octobre 2013 à 19:49, par gerardoranmorin En réponse à : Hommages français au criminel de guerre le général Giap

    Giap était vraiment un homme exceptionnel. Pensez qu’il a réussi (d’après certains historiens) à dépasser les performances de Staline et Hitler en matière de ratios morts/nombre de prisonniers. Avouez qu’il fallait le faire, quand même !
    Si cela est avéré, le coup de chapeau de Fabius prend toute sa pitoyable valeur.